Sortie de crise : comment investir votre livret A ?

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SORTIE DE CRISE : COMMENT INVESTIR VOTRE LIVRET A ?

Avec la crise sanitaire du Covid-19 (Coronavirus), les ménages se sont massivement tournés vers les produits d’épargne. C’est notamment le cas du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire qui réunissent à eux deux une collecte de plus de 7 milliards d’euros en avril 2020. Comment investir votre livret A au sortir de cette crise sans précédent ? Voici quelques conseils pour vous guider au mieux.

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Livret A : un niveau record de collecte

Les ménages français ont placé une grande partie de leurs économies sur un livret A. Ce dernier est un produit d’épargne qui rapporte peu (0,5 % depuis le 1er février 2020) mais qui est fiable et exonéré d’impôt sur le revenu. Pour le mois d’avril 2020, on estime ainsi que la collecte pour le Livret A s’élève à plus de 5 milliards d’euros, selon les données fournies par la Caisse des dépôts. Cela est concrètement dû à la baisse de la consommation des ménages, directement liée aux mesures de confinement. Ces derniers ont donc moins consommé, et plus épargné.

A titre de comparatif, la collecte pour la même période s’élevait à moins de 2 milliards en 2019. En période de crise, le livret A figure donc parmi les placements refuges. Mais à la sortie de la crise, comment investir l’argent de votre livret A ? Plusieurs études menées dans la phase du déconfinement ont mis en évidence une réalité pour de nombreux français. Ces derniers sont tentés par des placements financiers, dans l’immobilier notamment. Ils souhaitent également continuer à épargner, ces derniers faisant état d’une certaine peur du futur.

Investir l’argent du livret A dans une SCPI : bonne ou mauvaise idée ?

La SCPI (ou Société Civile de Placement Immobilier) permet d’investir son argent dans de l’immobilier locatif. L’intérêt de ce type de placement est d’associer un rendement intéressant avec le souhait de préparer l’avenir. Par ce biais, l’épargnant déplace facilement l’argent placé sur un Livret A vers un secteur qui évolue rapidement. Avec la SCPI, l’immobilier s’associe au progrès.

Concrètement, l’épargnant qui investit dans une SCPI devient l’associé d’une entreprise qui détient des immeubles, loués à des sociétés. Grâce à son placement, il perçoit des revenus locatifs régulièrement. Le rendement est plus élevé que pour un produit d’épargne classique comme le Livret A par exemple.

La SCPI a également d’autres avantages :

  • éviter les difficultés liées à l’immobilier traditionnel, notamment en ce qui concerne les crédits immobiliers et les sommes conséquentes nécessaires à ce type d’investissement
  • pas besoin de réaliser des travaux de remise en état
  • nul besoin de prospecter pour trouver des locataires
  • facilité de gestion. Une SCPI se gère directement par la société de gestion. L’investisseur ne se charge pas de l’intendance, hormis en ce qui concerne le réinvestissement des dividendes perçus.

En 2019, le rendement moyen des SCPI était de 4 %. Ceux qui souhaitent placer l’argent de leur livret A dans un autre produit bancaire comme une assurance-vie s’apercevront rapidement de l’intérêt de la SCPI en matière de rendement. Nous vous conseillons de diversifier vos placements au sortir de la crise, pour ne pas placer tous vos œufs dans le même panier.

Marché boursier après crise : est-il intéressant d’investir ?

Sur les derniers mois, nombreux sont ceux à s’être tournés vers le marché boursier pour réinvestir leur épargne. Si ces derniers sont pour beaucoup débutants dans ce domaine, la question se pose de savoir s’il est intéressant d’investir aujourd’hui. De manière générale, il est intéressant d’investir quand les prix des actifs sont au plus bas. Si l’on compare leurs taux par rapport au début de l’année 2020, il est évident que l’évolution des cours est favorable aux investisseurs. Cependant, rien ne permet d’assurer qu’il en sera de même dans 1 semaine par exemple. Et au sortir d’une crise, il y a fort à parier que les marchés tendront à repartir à la hausse, d’où une potentielle perte financière à prendre en compte.

Puisqu’il est impossible de garantir les cours de la Bourse, nous vous conseillons de ne pas investir toute votre épargne. Les liquidités engagées doivent être spécialement dédiées à ce type d’investissement. La perte de ces dernières ne doit en aucun cas venir obérer gravement vos finances. De même, un tel investissement se regarde sur le moyen et long terme. Chercher à spéculer sur une courte durée est dangereux.

Investir son livret A dans l’immobilier de commerces et de bureaux

A côté de l’immobilier résidentiel classique, on trouve l’immobilier de murs de commerces et de bureaux. Après la crise sanitaire du Covid-19, cette voie s’avère être rentable pour de nombreux investisseurs. Acheter des bureaux ou des murs de commerces peut rapporter des loyers importants. Le locataire, qui est un professionnel, conserve généralement le local pendant de nombreuses années, ce qui évite un turn-over important. En outre, les procédures d’expulsion sont rapides dans le cas d’un impayé, en comparaison avec les procédures liées à l’immobilier résidentiel.

Toutes les personnes qui recherchent une stabilité sur le long terme sont donc susceptibles de s’intéresser aux biens tertiaires. Néanmoins, sachez qu’il vous sera quasiment impossible de déloger un locataire déjà en place au moment de l’achat du commerce. En tant qu’investisseur, vous devez en effet respecter le contrat en cours avec le locataire et vous ne pourrez pas en modifier les termes. Cela signifie également que si le locataire cède son droit au bail à un nouveau venu, vous n’aurez pas votre mot à dire et devrez respecter le bail jusqu’à son terme, d’une durée de 9 ans en règle générale.

En partant de ces différents éléments, investir dans le centre-ville (y compris dans des villes moyennes) est une garantie de rendement. Ce dernier peut atteindre jusqu’à 7 %, avec une vacance locative limitée. Misez plutôt sur une boutique qui fait l’angle d’une rue, cette dernière étant plus attractive pour le futur locataire puisque plus facilement visible. Il en va de même des boutiques disposant d’une large vitrine. Le commerce doit se situer dans une zone facile d’accès en voiture.

Une autre alternative consiste à investir dans un petit bureau, à louer à un professionnel libéral dans le cadre de l’exercice de son activité. La rentabilité peut ici atteindre jusqu’à 9 %. Le bail professionnel dure généralement 6 ans, sans aucun droit à renouvellement (ce qui diffère du bail commercial). La revalorisation des loyers se fait annuellement, sur la base des données de l’Insee. Néanmoins, la vacance locative risque d’être supérieure à celle des commerces.

Vous souhaitez avoir des conseils complémentaires en fonction de votre situation ? N’hésitez pas à contacter l’équipe d’Excellis Patrimoine.

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Comment investir dans l’immobilier tout en payant moins d’impôts ?

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COMMENT INVESTIR DANS L’IMMOBILIER TOUT EN PAYANT MOINS D’IMPÔTS ?

Comment faire pour défiscaliser en choisissant d’investir dans l’immobilier ? Pour défiscaliser une partie de vos revenus et ainsi réduire votre impôt, vous pouvez opter pour un des différents dispositifs proposés par le gouvernement. Ces derniers permettent à de nombreux contribuables de réduire leur impôt sur le revenu grâce au secteur du logement. Explications dans cet article avec Excellis Patrimoine.

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Défiscaliser grâce à l’immobilier : règles à respecter

On dénombre plusieurs lois permettant de défiscaliser grâce à l’immobilier. Chaque dispositif possède ses propres avantages et des conditions d’éligibilité propres. A l’exception des dispositifs Malraux, Monuments Historiques et Pinel qui ne sont soumis à aucune condition de plafonnement.

Comment faire pour choisir le dispositif qui vous permettra de défiscaliser en répondant à vos propres attentes et en réduisant au maximum vos impôts ? Faites le bon choix en suivant quelques règles :

  1. l’investissement doit rapporter plusieurs bénéfices différents, et notamment un gain d’impôt sur le revenu. Cependant, ce gain ne doit pas constituer le seul élément de votre investissement, bien que l’année 2020 soit marquée par une hausse des avantages fiscaux
  2. si vous investissez dans un bien immobilier en vue de défiscaliser une partie de votre impôt, vous devez vous engager à le mettre en location, pendant une période plus ou moins longue
  3. vérifier l’état du marché au préalable et choisir l’emplacement adapté. Le rapport entre l’offre et la demande doit permettre de mettre le bien immobilier en location tout au long de l’année
  4. respecter la réglementation en vigueur. Des règles strictes encadrent les dispositifs de défiscalisation. Les contribuables intéressés par la réduction de l’impôt doivent obligatoirement respecter ces règles. Ces dernières sont nombreuses et évolutives et dépendent de chaque produit de défiscalisation immobilière. Il convient donc de s’intéresser au préalable à ces éléments, comme l’existence d’un décret, des règles de modification des loyers, les zones éligibles selon le plafonnement des niches fiscales et les plafonds de revenus des locataires
  5. analyser les prix pratiqués en fonction des quartiers. Vérifier également sur place les différentes contraintes en matière de marché locatif. L’offre est-elle supérieure à la demande locative ? Si tel est le cas, cela n’est pas un signe encourageant. En effet, plus la concurrence sera importante et la demande faible et moins il sera facile de trouver des locataires
  6. participer à la vie de la copropriété

Défiscaliser grâce à l’immobilier : principaux dispositifs

Il existe plusieurs types de dispositifs de défiscalisation permettant de réduire votre impôt grâce à l’immobilier.

Loi Pinel : déduisez jusqu’à 21 % de votre investissement locatif

La loi Pinel est une loi qui est destinée à encourager l’investissement dans l’immobilier neuf. Nombreux sont les ménages concernés par cette possibilité de défiscaliser leur impôt. En contrepartie d’une réduction fiscale plus ou moins élevée, le contribuable s’engage à mettre le logement en location sur une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans. Ce dernier récupère un certain pourcentage sur le prix de revient du bien, qui est fonction de la durée de mise en location. Elle est de 12 % pour une location sur 6 ans, 18 % pour une location sur 9 ans et 21 % sur 12 ans.

Comme pour tout dispositif de défiscalisation, certaines conditions doivent obligatoirement être respectées. L’investissement immobilier ne peut pas excéder 300 000 € au total et le logement doit se situer dans une zone géographique déterminée. De même, la loi Pinel est soumise à des conditions de loyers et des plafonds concernant les ressources des locataires. Il est conseillé aux contribuables intéressés par cette réduction d’acheter un bien immobilier situé dans une zone géographique où la demande locative est importante. En la matière, les grandes villes sont en première ligne et offrent une excellente sécurité locative.

Investir en résidence meublée grâce au dispositif Censi-Bouvard

Les contribuables intéressés par un investissement dans une résidence meublée peuvent choisir le dispositif Censi-Bouvard. Ce mécanisme permet au contribuable de bénéficier d’une économie d’impôt, au même titre que la loi Pinel. Cette économie s’élève à 11 % de la valeur totale du bien, répartie sur 9 ans. La contrepartie à cet avantage fiscal est l’achat d’un bien immobilier neuf. Le contribuable s’engage à le mettre en location pendant une durée minimale de 9 années consécutives.

Le logement mis en location doit obligatoirement être meublé. Cela distingue le dispositif Bouvard de la loi Pinel qui offre la possibilité de louer son logement vide. De même, le bien immobilier doit se situer dans un immeuble éligible au dispositif. Autrement dit : une résidence pour seniors, de tourisme, pour étudiants ou un EHPAD. Le contrat de bail qui lie le locataire à l’investisseur est un contrat de bail commercial conclu pour une durée totale de 9 à 12 ans.

Les contribuables particulièrement concernés par ce dispositif sont ceux qui souhaitent réduire leur base fiscale imposable sans avoir les désavantages d’une gestion locative. En effet, ce type de bien n’est pas soumis aux règles de l’immobilier classique et la gestion est entièrement déléguée.

Investir dans un bien ancien à réhabiliter grâce à la loi Malraux

La loi Malraux s’adresse aux contribuables qui souhaitent acheter un bien immobilier dans un bâtiment ancien. Ces derniers acceptent de réaliser des travaux de réhabilitation. Le bâtiment doit être situé sur un site considéré comme remarquable d’un point de vue patrimonial. Ce site doit bénéficier d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur. Il peut également être régi par un plan tendant à la valorisation du patrimoine français.

L’objectif affiché par le gouvernement est ainsi de pousser les ménages à investir dans des biens anciens à rénover. Par ce biais, les ménages récupèrent une partie du montant des travaux en réduisant leur impôt. Cet avantage fiscal est soumis à une limite de dépenses de 100 000 € par année et sur une durée maximale de 4 ans. Par exemple, un appartement acheté en loi Malraux avec une enveloppe de travaux de 200 000 € sur 2 ans engendrera une économie de 30 000 € chaque année de travaux (30 % de 100 000 € par an).

En contrepartie de cet avantage fiscal, le contribuable s’engage à louer son logement pendant 9 ans. Contrairement au dispositif Pinel, la loi Malraux n’est soumise à aucun plafonnement de loyer ou de ressources des locataires. En outre, sachez que les économies fiscales faites en 2020 grâce à un investissement Malraux ne sont pas soumises au plafonnement des niches fiscales.

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Tout savoir sur l’intéressement des entreprises de moins de 250 salariés

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TOUT SAVOIR SUR L’INTÉRESSEMENT DES ENTREPRISES DE MOINS DE 250 SALARIÉS

L’intéressement est une prime versée aux salariés en fonction des résultats réalisés par la société. L’objectif de ce complément de salaire est d’inciter les employés à se dépasser au quotidien et à les motiver, tout en les impliquant davantage dans l’entreprise. Dans les entreprises de moins de 250 salariés, les chefs d’entreprise ne payent pas de charge au titre du versement de ces primes. Contours de l’intéressement des entreprises comportant moins de 250 salariés

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Intéressement : de quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce que le dispositif d’intéressement dans l’entreprise ? Il s’agit d’un dispositif qui prend naissance dans un accord trouvé entre différents partenaires sociaux. L’intérêt est de permettre aux entreprises qui le désirent d’associer leurs salariés aux résultats et performances financières réalisées par la société.

Ainsi, l’intéressement bénéficie aux employés mais pas seulement. En effet, dans toutes les entreprises comportant moins de 250 salariés, l’intéressement bénéficie aussi aux chefs d’entreprises et à leurs conjoints. Cet avantage peut aussi bénéficier à certains mandataires sociaux, sous certaines conditions.

Depuis le 1er janvier 2019 et l’instauration de la loi Pacte, le Gouvernement a permis aux chefs d’entreprises comportant moins de 250 salariés de ne pas payer de charge sur les primes versées. Cette décision fait suite à la suppression du forfait social. Ainsi, les employeurs peuvent aujourd’hui verser des primes à leurs salariés au titre de l’intéressement sans avoir à subir de charges.
Toutes les entreprises de moins de 250 salariés sont concernées, quel que soit le domaine d’activité et quelle que soit la forme juridique. L’intéressement reste facultatif et ne saurait être imposé par la loi.

Durée de l’accord d’intéressement

Un accord d’intéressement a une durée d’existence fixée à 3 ans au total, avec possibilité de reconduction tacite pour 3 ans. La reconduction tacite doit cependant être prévue par l’accord ou bien être négociée par la suite.

Un accord d’intéressement peut parfaitement être renégocié par certaines personnes habilitées. C’est le cas si certaines mentions de l’accord n’entraînent pas l’adhésion totale de tous. Dans ce cas, une renégociation est envisageable. Outre l’employeur, il s’agit des personnes suivantes :

  • le comité d’entreprise
  • le comité social et économique dans les entreprises comportant 11 salariés au minimum
  • les syndicats représentatifs du personnel, en la personne de leurs représentants
  • les 2/3 des salariés.

Outre la possibilité de renégocier l’accord, il est tout à fait possible d’apporter des modifications. Ces dernières sont exposées dans un avenant annexé à l’accord d’intéressement initial. Les modifications de l’accord sont décidées en suivant les mêmes conditions et modalités que pour l’accord de base. Le nouvel accord est à déposer à la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).

Caractère facultatif de l’intéressement des salariés dans les entreprises comportant moins de 50 salariés

La prime d’intéressement se distingue de la participation des employés de différentes manières. Notamment par son caractère facultatif concernant les entreprises de moins de 50 salariés. Deux situations se distinguent :

  • si l’entreprise comporte au moins un délégué syndical et s’il n’est pas possible d’appliquer un accord d’épargne salariale, l’accord d’intéressement est abordé au jour de la négociation annuelle
  • si l’entreprise ne comporte aucun délégué syndical et si aucun accord de participation ou d’intéressement n’est appliqué, l’employeur est tenu à certaines obligations. Il doit proposer une fois tous les 3 ans l’examen de nouvelles conditions permettant de mettre en place un des deux dispositifs. L’employeur peut aussi décider de verser une prime d’intéressement sans verser de participation. Cela vaut pour les entreprises comportant moins de 50 salariés, au sein desquelles l’accord de participation n’est pas obligatoire.

Plusieurs modes de répartition possibles

Dans ce type d’entreprises, le choix peut être fait entre plusieurs modes de répartition. Le choix est acté par le biais d’un accord collectif conclu entre les salariés et l’employeur.

  • une répartition uniforme. Autrement dit tous les salariés reçoivent le même montant. Ce choix est pratique puisque simple à mettre en œuvre et ne nécessite pas de calculs complexes. Le montant total à distribuer est divisé par le nombre de salariés dans l’entreprise. Puis le montant est versé à chacun en guise de complément de salaire
  • une répartition en proportion du salaire. Plus le salarié perçoit un salaire élevé et plus la prime d’intéressement sera conséquente. Cela nécessite de prendre en compte les salaires de tous les employés
  • une répartition en proportion de la durée d’ancienneté du salarié ou bien de la durée de présence dans l’année. Le choix peut donc se porter soit sur le nombre d’années d’ancienneté du salarié soit sur sa présence effective dans l’entreprise. Dans ce dernier cas, un salarié ayant pris peu de congés bénéficiera d’une prime d’intéressement plus élevée. Seul est pris en compte le temps d’absence du salarié, en dehors des congés pour maladie professionnelle, accident de travail et congé de maternité. Les absences causées par ces motifs sont considérées comme du temps de présence dans l’entreprise. Elles sont donc intégrées dans le calcul de la prime d’intéressement

Il est tout à fait possible pour l’employeur d’opter pour une combinaison de plusieurs éléments de répartition. Les salariés sont ensuite libres de percevoir directement leurs primes d’intéressement. Ils peuvent aussi décider d’utiliser cette somme pour l’épargner dans un plan d’épargne entreprise ou dans un PERCO (Plan d’épargne pour la retraite collectif) par exemple.

Intéressement et régime fiscal applicable dans les entreprises de moins de 250 salariés

Dans toutes les entreprises composées de moins de 250 salariés, le régime fiscal qui s’applique concerne tant l’employeur que ses employés. En effet, les deux parties bénéficient des avantages de l’intéressement. Plusieurs situations apparaissent alors :

  • le régime social applicable à votre entreprise vous exonère des charges patronales et des charges liées au versement de la prime. Cela est dû à un forfait social à 0 %.
  • le régime fiscal vous permet de déduire l’intéressement du bénéfice imposable de l’entreprise tout en étant exonéré de taxes (sur les salaires notamment).
  • du côté des salariés, ces derniers sont exonérés du paiement de cotisations sociales
  • l’intéressement sur la prime perçue est imposable au titre de l’impôt sur le revenu
  • pour les primes d’intéressement épargnées, le salarié est exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu. Il bénéficie également d’une exonération d’impôt sur la plus-value.

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