Fonds verts : quels sont les labels officiels  ?

Fonds verts : quels sont les labels officiels ?

Aujourd’hui, investir dans des fonds verts intéresse de plus en plus d’épargnants. Pour s’assurer de placer son argent dans des produits écologiques et responsables, il est bien souvent nécessaire de choisir des fonds verts dotés d’un label officiel.

Quels sont les labels officiels servant de références pour les fonds verts ? Excellis Patrimoine vous éclaire dans cet article

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Le label Greenfin, expert de la finance durable en Europe

Le label Greenfin est sans conteste le label le plus réputé en matière d’investissement respectueux de l’environnement. Son objectif est de servir de boussole pour les investisseurs qui souhaitent placer une partie de leur épargne en faveur de la transition écologique. Le label Greenfin permet ainsi de rassurer ceux qui participent au financement de la transition énergétique, en France comme en Europe. Synonyme de fiabilité et de crédibilité, le label Greenfin apporte une plus large visibilité aux investissements verts.

Le label possède trois critères en particulier :

  • Part verte et exclusions. Les fonds dotés du label ne peuvent pas intégrer des énergies nucléaires ou fossiles dans leurs investissements, y compris pour une infime partie,
  • Critères ESG (environnement, social et de gouvernance),
  • Impacts positifs.

Le label ESG, principal acteur en termes d'actifs en France

Récoltant 349 milliards d’euros en termes d’actifs sous gestion, le label ESG est né de la décision du Ministère de l’Économie et des Finances en 2016. L’objectif était notamment d’augmenter le niveau de transparence dans les investissements durables, pour permettre aux investisseurs intéressés de placer leur argent en toute quiétude.

Le label ESG, ou « Label ISR » français (Investissement Socialement Responsable), se distingue des autres labels européens. En effet, le label ISR prend appui sur le score ESG des différentes entreprises et l’exclusion de toutes celles qui ne respectent pas les nouveaux enjeux en la matière. Ce label implique que le fond possède une performance plus élevée que l’indice de référence sur au moins 2 indicateurs ESG. Il peut notamment s’agir de l’égalité hommes-femmes dans l’entreprise ou encore de la transparence des salaires versés aux dirigeants.

Du côté des investisseurs, les avantages sont également nombreux puisque l’investissement dans des Green bonds permet de répondre à la demande. Ces derniers souhaitent en effet investir massivement pour la transition écologique et dans le respect de l’environnement. Ils privilégient des entreprises qui respectent la biodiversité tout en étant transparentes sur leur gestion quotidienne.

Attentes des investisseurs et évolution des labels officiels

donc s’adapter aux nouvelles demandes et évoluer en conséquence. Les labels nationaux tendent ainsi à s’harmoniser davantage jusqu’à parvenir à une tendance plus ou moins universelle.

Par exemple, il est fréquent aujourd’hui d’exclure des fonds situés dans des secteurs jugés problématiques. C’est le cas du secteur du tabac, des armes ou de la production d’énergies fossiles. Nombreux sont les gérants actifs à exclure certaines activités controversées de la liste des placements verts proposés aux investisseurs.

Face à cette volonté d’évolution et d’harmonisation, les investisseurs en France comme en Europe ont répondu présents. Ainsi, les fonds verts labellisés ont connu une hausse importante de leur encours sous gestion ces dernières années. De nouveaux fonds ESG sont apparus et se sont développés, comme c’est le cas de l’encours relatif au label ISR.

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Vous souhaitez en savoir plus sur les labels officiels des fonds verts ? Spécialiste du patrimoine et de l’investissement responsable, le cabinet Excellis Patrimoine est à votre disposition pour répondre à vos questions.

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Imposition des plus-values sur la vente d’actions

Comment sont imposées les plus-values sur la vente d'actions ?

En France, les particuliers qui réalisent des plus-values sur la vente de leurs valeurs mobilières sont imposés selon des règles strictes. L’imposition s’applique dans tous les cas, que les titres aient été vendus via un établissement financier ou en direct. Il vous faut donc informer l’Administration fiscale des gains issus de la vente d’actions, sous peine de subir des pénalités. Nous vous expliquons dans cet article les règles d’imposition des plus-values sur la vente d’actions.

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Vente d'actions : qu'est-ce qu'une plus-value ?

La plus-value concernée ici est la différence entre le prix d’achat de l’action et le prix de vente. Concrètement, une plus-value est un gain que vous retirez de la vente de votre titre. Si vous réalisez une moins-value, autrement dit que vous vendez votre action moins chère que vous l’avez achetez, vous pouvez déduire la perte sur une plus-value de même nature. Cela, évidemment en respectant certaines conditions fixées par l’Administration fiscale.

Dans tous les cas vous devrez payer l’impôt sur vos plus-values l’année suivant la vente de vos actions.

Modalités d'imposition des plus-values sur la vente d'actions

Deux choix s’offrent à vous en matière de fiscalité des plus-values de cessions de titres :

       soit vous optez pour le PFU, ou prélèvement forfaitaire unique, à hauteur de 30 % de vos gains. Cette « flat tax » se découpe en deux parties : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux,

       soit vous optez pour le barème progressif de votre part à l’impôt sur le revenu. Concrètement, le gain retiré de la vente de vos actions sera intégré aux revenus perçus par votre foyer fiscal et soumis au barème fiscal appliqué au montant global.

Il peut également arriver que vous bénéficiez d’une exonération de paiement de vos plus-values. C’est notamment le cas lorsque vos actions sont détenues sur un PEE (Plan d’épargne entreprise) ou bien lorsque vous possédez vos titres depuis plus de 5 ans sur un plan d’épargne en actions (PEA). Dans ces différents cas, les prélèvements sociaux continuent tout de même à s’appliquer, à hauteur de 17,2 %.

Imposition des plus-values au PFU ou au barème : que choisir ?

La question se pose bien souvent de savoir quelle option choisir entre l’imposition des plus-values au PFU ou bien au barème de l’impôt progressif sur le revenu. En règle générale on considère que les contribuables tirent avantage à choisir le PFU plutôt que l’imposition au barème. Pourtant certaines situations peuvent faire penser le contraire. Notamment lorsque le taux marginal d’imposition est de 11 % ou que l’on est non imposable.

En outre, l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu est une option intéressante si vous détenez vos actions depuis plusieurs années déjà. Cela peut vous permettre de bénéficier d’un abattement de plus de 50 % sur la plus-value réalisée de la vente de vos titres. Il s’agit plus précisément de l’abattement pour durée de détention. Selon cette règle, l’abattement est de :

       50 % pour les actions détenus entre 1 an et 4 ans,

       65 % si les titres sont détenus depuis au moins 4 ans,

       85 % pour les actions détenues depuis au moins 8 ans.

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Qu’est que les « Bividendes » ?

Qu’est que les « Bividendes » ?

Dans le monde des monnaies virtuelles, de nouveaux termes voient le jour à longueur de temps. La créativité est de mise. En début d’année 2022, la Bividende pointe le bout de son nez. Une nouvelle manière de rémunérer les actionnaires. La contraction entre « bitcoin » et « dividende ». On vous explique tout !

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Une première mise en place en 2022

Si l’idée date, elle est désormais mise en place par la société côtée en bourse BTCS . Elle propose de verser 5 cents par action en cash ou en bitcoin à la mi-mars. La société, spécialisée dans les infrastructures et technologies de blockchain,  profite de l’appétit des investisseurs pour la cryptomonnaie. 

C’est un pari pour BTCS, dont l’idée date de 2015 avec l’achat des droits de bividend.com. En effet, la société possède des bitcoins dans son bilan et sont actuellement jugés inactifs. Les Bividendes seraient donc l’occasion de faire circuler cette cryptomonnaie en parallèle de leur stratégie offensive sur les ethereum. Maintenant, reste à savoir si les actionnaires se lanceront dans les Bividendes ou préfèreront du « cash ».

Les Français et les Cryptomonnaies

Cette information sur les Bividendes nous permet aussi de faire un micro zoom sur l’usage des cryptomonnaies par les français. En France, quelques 8% des Français ont déjà investi dans les cryptomonnaies, contre seulement 6,7% dans les actions, selon une étude de KPMG France. Le bitcoin remporte la mise avec 49% d’utilisateurs, devant l’ether (29%). Les NFT ne représentent eux seulement  2% des investissements avec encore l’effet de la nouveauté et la difficulté de compréhension du grand public. 
A noter aussi que près de la moitié (46%) des investisseurs ont moins de 35 ans. Et si la bourse semble réservée à des personnes d’un certain  milieu, ce n’est pas le cas des cryptos : 37% des investisseurs déclarent gagner moins de 18 000 euros par an de revenu.

L’arrivée des Bividendes offre de nouvelles opportunités et de nouvelles questions sur le marché boursier !

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Chute de la Bourse et impact sur les épargnants

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CHUTE DE LA BOURSE ET IMPACT SUR LES ÉPARGNANTS

Depuis l’apparition de la crise du Covid-19 en mars dernier, le marché boursier connaît un vent de panique sans précédent. La Bourse vit ainsi une chute historique avec une baisse concomitante du prix du pétrole. Quels sont les risques de la chute des marchés boursiers sur les épargnants ? Faut-il miser sur d’autres placements plus durables pour son épargne ? On vous dit tout dans cet article

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L’AMF tire la sonnette d’alarme après sa présentation de la cartographie des marchés boursiers

Le 2 juillet 2020, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a fait une présentation exhaustive des marchés financiers en 2020 et de leurs risques respectifs. L’Autorité attire le regard sur les dangers d’une instabilité financière générale. Les marchés boursiers sont aujourd’hui très fluctuants et pourraient subir une nouvelle correction très prochainement. Cela est dû en grande partie à la crise du Covid-19 et à la dégradation financière que connaissent de nombreuses entreprises.

Pour l’AMF, tous les secteurs sont aujourd’hui au rouge ou à l’orange. Tous, excepté un seul : le collatéral. Autrement dit, tous les actifs et liquidités remis par le débiteur au crédit pour couvrir les risques liés aux transactions négociées entre les parties. Si la gestion de la relance post-Covid 19 pose toujours des questions, cela est d’autant plus crucial pour les épargnants.

Crise des marchés boursiers, vulnérabilité et risque d’insolvabilité

Nombreuses sont les entreprises à s’être endettées pour faire face à la crise sanitaire sans précédent que nous connaissons. Cependant, puisque leurs revenus ont chuté et qu’elles ont contracté des prêts, ces entreprises font face à un risque important d’insolvabilité. Cela accroît d’autant plus leur vulnérabilité sur le marché financier et boursier. Des vagues de dégradation de notation les guettent au tournant, avec une difficulté généralisée à faire front. A cela s’ajoute l’endettement public, avec un risque accru dans la zone européenne.

Le fait de recourir massivement à la dette, qu’elle soit de marché ou bien bancaire, constitue une vulnérabilité sur le moyen terme. Cela induit une nécessité de faire face à ces enjeux en optant pour des financements basés prioritairement sur des fonds propres. La transition verte est également en marche, avec les défis qu’elle impose

Covid-19 et chute boursière : conséquences concrètes pour les épargnants

C’est bien connu, les épargnants français sont frileux quand il s’agit de prendre des risques avec leur épargne. Ils privilégient généralement les placements qui rapportent peu mais qui sont également peu risqués. Or, les placements peu risqués sont forcément moins soumis aux risques liés à la chute des marchés boursiers. Il est donc possible d’en conclure que les épargnants ne seront en règle générale que peu impactés par ces événements récents.

Quant aux assurances-vie, il nous faut distinguer deux cas. Dans le premier cas, les épargnants ont misé sur un contrat au fonds en euros, auquel cas il n’y aura pas d’impact significatif. Dans le second cas, les épargnants ont choisi un contrat en unités de compte. Les fonds sont donc investis sur des supports financiers, ce qui entraîne un risque important de perte d’argent lorsque les marchés vivent une crise comme celle que nous connaissons.

Pour les épargnants qui possèdent un Plan d’Epargne en Actions (PEA), les conséquences d’une chute des marchés boursiers sont importantes. Mais les épargnants qui investissent dans ce type de placement savent déjà à l’avance que la Bourse est volatile.

Chute de la Bourse : conseils à appliquer pour les épargnants

Vous souhaitez épargner mais vous ne savez pas si le moment est propice ? Voici quelques conseils à appliquer en guise de boussole pour décider au mieux de vos investissements :

  • si vous investissez pour la première fois, ne placez pas votre argent sur des supports à haut risque
  • ne vendez pas certains titres qui vous paraissent avoir perdu de la valeur. Un risque majeur serait de céder à la panique et de le regretter par la suite
  • n’achetez pas des offres qui semblent alléchantes à prime abord. De même, certaines valeurs comme le diamant ou l’or peuvent apparaître comme très intéressantes mais sont susceptibles de vous faire perdre des sommes importantes. Pour l’instant, nous vous conseillons de ne pas vous lancer dans ce type de placement
  • certaines valeurs conservent aujourd’hui leur positionnement avantageux. C’est le cas de l’énergie (notamment l’énergie verte), le développement durable et l’agroalimentaire
  • ne vous tournez pas vers les entreprises qui sont en phase de nationalisation, à l’instar de Renault et d’Air France KLM
  • ne chamboulez pas totalement votre portefeuille d’actions et jouez la carte de l’attente. Surveillez de près les entreprises qui garantissent une distribution sécurisée de leurs dividendes aux actionnaires.

Fonds ISR et développement durable : des placements de plus en plus privilégiés

Face à ces événements qui ont un impact notable sur les marchés financiers, nombreux sont les épargnants français à se tourner vers d’autres alternatives. Il s’agit notamment des fonds ISR (ou fonds investissement socialement responsable). De quoi investir son argent tout en faisant du bien à la planète. Investir dans un fonds ISR et solidaire ou un fonds comportant le label Greenfin est une solution pour contribuer à la finance durable tout en plaçant son épargne sans prendre de gros risques. Aujourd’hui, on constate que les salariés sont très intéressés par ce type de placement pour placer leur épargne salariale.

Tous les placements bénéficiant du label Greenfin sont une garantie pour les fonds d’investissement dans une démarche de transition énergétique et écologique. Le label exclue de son champ toutes les entreprises qui œuvrent dans les secteurs des énergies fossiles et nucléaires. Vous pouvez également opter pour certains produits de placement d’épargne solidaire. Ces derniers possèdent bien souvent le label Finansol qui récompense les produits possédant une utilité sociale élevée. On recense aujourd’hui 161 produits Finansol, ce qui représente plus de 10 milliards d’euros en termes d’encours. Ce type de produits connaît une hausse significative de la demande de la part des épargnants. Sur 10 ans, les encours pour ces produits ont augmenté chaque année de 23 % en moyenne.

Cabinet de conseil en gestion de patrimoine à Lyon, Excellis Patrimoine se tient à votre disposition pour vous accompagner pas à pas dans votre projet de placement d’épargne.

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Investissement en fonds éthique et appellations ESG / ISR

Investissement en fonds éthique et appellations ESG ISR
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INVESTISSEMENT EN FONDS ÉTHIQUE ET APPELLATIONS ESG / ISR

Aujourd’hui, nombreux sont les investisseurs à être sensibles à l’enjeu du développement durable. L’ISR, ou investissement socialement responsable, se base sur des critères financiers et éthiques classés dans trois catégories réunies sous l’appellation ESG (environnement, social et gouvernance). Qu’en est-il vraiment de ces appellations et quels sont les contours de l’investissement en fonds éthique ? Eclairage avec Excellis Patrimoine

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L’ISR, l’investissement responsable face aux enjeux du développement durable

Le développement durable est de plus en plus placé au cœur des démarches en matière d’investissement. Tendant à répondre aux nécessités d’aujourd’hui, le développement durable souhaite permettre aux générations futures de pouvoir répondre aux leurs. Ainsi, l’investissement socialement responsable (ISR) s’inscrit dans cette dynamique de sensibilisation, que ce soit vis-à-vis des futurs investisseurs comme des pouvoirs publics de manière plus globale.

Créé en 2016 par le ministère des Finances, le label ISR permet aux épargnants de choisir des investissements durables et responsables, d’après un strict cahier des charges. Plus concrètement, le label ISR nécessite de sélectionner au préalable des structures qui remplissent les critères de l’appellation ESG. L’entreprise sélectionnée doit donc accorder une attention spéciale à l’impact de son activité sur l’environnement (avec une consommation optimisée notamment) ainsi que sur l’impact social de sa structure. L’entreprise est donc en principe très attachée aux droits de ses salariés, avec une gouvernance transparente (notamment en matière de droits des actionnaires et de rémunération). Aujourd’hui, nombreuses sont les entreprises à attacher une importance particulière à l’anti-gaspillage et aux relations de qualité avec les différents partenaires.

Contours du fonds d’investissement socialement responsable

Le tout premier fonds ISR date de 1971 et est l’oeuvre de deux pasteurs qui souhaitaient investir dans des entreprises prônant la paix et n’utilisant pas d’armement. Au-delà des indicateurs financiers classiques, les fonds ISR établissent la valeur des investissements en prenant en compte des performances également extra-financières (environnementales et sociales notamment). On distingue plusieurs types de fonds ISR, avec un choix qui sera le fruit de plusieurs facteurs.

  • l’organisme de placement collectif (OPC). On en dénombre de deux sortes : les sociétés d’investissement à capital variable et les fonds communs de placement
  • le fonds d’exclusion. Il s’agit d’exclure de fait certaines entreprises qui ne suivent pas les critères ISR. Certains secteurs sont donc forcément exclus de ce fonds. La difficulté réside ici dans le fait que l’exclusion de certaines entreprises restreint forcément la possibilité de diversifier les placements
  • le fonds dit « Best in class ». Il s’agit de mettre prioritairement en avant les entreprises faisant preuve des convictions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) les plus élevées. Ce type de portefeuille permet une grande diversification et est attrayant financièrement. Il n’est pas ici question d’exclure certains secteurs
  • le fonds dit « Best effort ». Dans la même lignée que le fonds « Best in class », l’approche du « Best effort » s’inscrit dans une sélection rigoureuse des critères ESG, tout en valorisant les structures qui améliorent leurs pratiques. L’intérêt de cette stratégie est de privilégier les entreprises qui n’ont pas un profil ISR parfait mais qui ont tout de même un potentiel d’amélioration important.

Critères de l’appellation ESG et investissement responsable

Les critères ESG constituent des points de repère pour les entreprises désireuses de respecter l’environnement.

Critère environnemental

Ce premier critère prend en compte plusieurs éléments, notamment le traitement des déchets. Quel positionnement est choisi par l’entreprise dans le recyclage des déchets et quelles initiatives sont mises en place pour réduire l’émission de gaz à effet de serre ? Le critère environnemental tient également compte des contours de la consommation énergétique dans l’entreprise. Quand un produit réduit son impact sur l’environnement pendant sa durée de vie, il est considéré comme respectueux de l’environnement.

Critère social

Le critère social concerne principalement l’univers du travail et les conditions dans lesquelles les travailleurs évoluent dans l’entreprise. Quel niveau de dialogue s’instaure entre les collaborateurs et leur hiérarchie ? Une entreprise qui respecte le critère social de l’appellation ESG est une structure qui fuit tout élément de discrimination sous toutes ses formes et qui met un point d’honneur à respecter chaque salarié. Il s’agit aussi d’une structure dans laquelle la représentation des femmes et des hommes est équitable, sans oublier l’emploi des salariés en situation de handicap.

Critère de gouvernance

Parler de gouvernance dans une entreprise revient à traiter du niveau de transparence dans les comptes de la société. La rémunération des dirigeants de l’entreprise et les rétributions aux actionnaires doivent être transparents. Une entreprise dans laquelle on relève une trace de corruption ne remplit pas ce critère de gouvernance. Une entreprise durable devra également disposer d’un conseil d’administration totalement autonome.

Critères ESG : comment faire pour les mesurer ?

Comment faire pour mesurer les critères ESG ? Le premier élément qui permet d’analyser ces critères concerne les rapports communiqués par les entreprises. A partir de ces documents, il est possible de réaliser un reporting sur les mesures prises par la structure, dans le sens d’un meilleur respect de l’environnement. Quel est le degré d’importance et de prévalence de ces actions en matière d’intégration des critères ESG ? Ces différents rapports mettent également en lumière la stratégie adoptée dans le cadre de la politique d’ISR, ou d’investissement socialement responsable.

Certains groupements ont décidé de créer des indicateurs de performance permettant d’obtenir des résultats objectifs et très parlants. C’est ainsi que des groupes associatifs ont pris la décision de créer une grille ESG regroupant plusieurs indicateurs concrets sur lesquels s’appuyer au moment de l’analyse. Cette grille permet notamment d’avoir une idée de la position des salariés quant à leur travail au quotidien dans l’entreprise. Il s’agit aussi de savoir quelle est la part des femmes à des postes élevés et à haute responsabilité. Combien d’heures de formation par an chaque salarié fait-il dans l’entreprise ? Quel est le volume de gaz à effet de serre émis par l’entreprise dans le cadre de son activité ? Quelle est l’empreinte carbone de tel produit pendant son cycle de vie ? Autant d’inte