Podcast – Sébastien Martinez : Investir en private pour un CGP, c’est bien ou pas ?

Podcast - Sébastien Martinez : Investir en private pour un CGP, c’est bien ou pas ?

Sébastien Martinez, du cabinet Excellis Patrimoine à Lyon, est intervenu dans le podcast de Bogdan Kowan.

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Investir dans du non coté pour un conseiller en gestion de patrimoine (CGP), c’est bien ou pas ? Sébastien Martinez y répond dans un podcast en évoquant notamment le rôle de LBO France:

« Avec l’aide de LBO France, un très bon spécialiste du Private Equity, Excellis s’est construit en 2017, avec 5 autres cabinets, un fonds dédié spécialisé dans l’accompagnement des petites sociétés françaises. Avec des tickets d’entrée inférieurs à 50 000€, LBO qui travaille surtout pour les institutionnels, figure ainsi parmi les premiers acteurs du private equity à ouvrir les portes de cette classe d’actifs au retail ».

Ecoutez l’intervention de Sébastien Martinez, du cabinet Excellis Patrimoine à Lyon, au micro de Bogdan Kowan. 

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Les SPACs, ou l’ouverture du Private Equity au grand public

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Les SPACs, ou l’ouverture du Private Equity au grand public

Les SPACs (ou Special Purpose Acquisition Companies) sont des Sociétés d’Acquisition à Vocation Spécifique. Elles servent à désigner des véhicules de placement cotés en Bourse. Avec la crise sanitaire sans précédent que connaît le monde entier, les SPACs se sont grandement développés et ont trouvé un engouement qu’elles n’avaient pas forcément auparavant. Il faut dire que les SPACs démocratisent en réalité le Private Equity en le rendant accessible au grand public. Cet article vous éclaire sur les SPACs, investissements d’un nouveau genre

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Les SPACs, des structures cotées en Bourse peu connues en France

Les SPACs, ou Sociétés d’Acquisition à Vocation Spécifique, sont apparues pour la première fois aux Etats-Unis dans les années 1990. C’est au début des années 2000 qu’elles connaissent un regain d’intérêt tant pour les particuliers que pour les professionnels.

Les SPACs ont été mis au goût du jour grâce à Xavier Niel, fondateur de Free, qui les utilise. Il faut dire que ce milliardaire français est également un investisseur chevronné dont les placements sont scrutés à la loupe et servent souvent de modèles. En avril 2016, le premier SPAC coté sur Euronext Paris a été introduit en Bourse. Il s’agit de Mediawan, faisant aujourd’hui figure de proue dans le domaine des SPACs. La promesse de Mediawan était d’investir au moins 3/4 des fonds récoltés dans le secteur des médias, dans un délai maximal de 2 ans. La société avait finalement réussi à lever 250 millions d’euros.

Peu connues du public en France, les SPACs s’adressent tant aux investisseurs particuliers qu’à ceux qui possèdent une petite entreprise, sans oublier les structures institutionnelles qui y voient là une solution pour diversifier leurs portefeuilles d’actifs en plaçant des fonds entre les mains d’un expert spécialisé dans un domaine en particulier.

Pour attirer des investisseurs toujours plus nombreux, le SPAC doit proposer bien plus qu’une simple promesse. Ainsi, ce type de placement respecte des règles strictes de fonctionnement. Au moment de son introduction en Bourse, l’investisseur sait quels sont les critères principaux de l’achat envisagé. Quel est son secteur d’activité, le ratio de rentabilité visé, la taille de l’opération … Le SPAC s’engage également sur un horizon fixé à 2 ans au maximum, sous peine de restituer les fonds à l’investisseur.

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Objectif des SPACs : la levée de capitaux

Le déploiement très rapide des SPACs ainsi que leur accessibilité facile ont pleinement contribué à leur succès. Ce type de véhicule coté en Bourse bouscule la pratique classique du Private Equity. Notamment du fait de la grande flexibilité acquise à l’investisseur. Pour autant, le SPAC ne fait pas d’ombre aux acteurs déjà établis. Ces derniers voient en effet dans ce placement un nouvel outil pour lever des capitaux. Cela leur permet également de dénicher de nouveaux partenaires. 

Le SPAC (ou Special Purpose Acquisition Companies) est un véhicule coté en Bourse, qui représente les actions d’une société n’ayant aucune activité commerciale. L’objectif unique de cette société est de lever des capitaux grâce à son introduction en Bourse. Cela dans le but de faire l’acquisition d’une ou de plusieurs sociétés existantes. Ainsi, lorsqu’elle s’introduit en Bourse, la SPAC ne possède aucune activité commerciale. Généralement, elle n’a d’ailleurs aucune cible d’achat précise.

L’investisseur qui se tourne vers les SPACs ne sait pas à l’avance à quoi seront destinés les fonds collectés par la société. Il place sa confiance dans les gestionnaires. A noter également que le véhicule coté de la SPAC est mis en place par des professionnels experts dans les domaines clés de la SPAC. Dans l’attente de l’investissement, les gérants collectent les sommes sur un compte en banque rémunéré. La SPAC a un délai de 2 ans pour faire un achat. Si elle n’y parvient pas, elle doit rendre les fonds aux investisseurs.

SPACs, le Private Equity accessible à tous les investisseurs

Le SPAC trouve un écho particulier alors que les investisseurs privilégient souvent la dématérialisation des échanges. Une SPAC a pour objectif d’investir dans une seule et unique société, avec une durée qui se limite à deux années au maximum.

Le SPAC a de nombreux atouts pour les investisseurs :

  • Les fonds levés par la SPAC sont placés sur un compte qui génère des intérêts, ce qui permet à l’investisseur de retrouver ses montants investis auxquels s’ajoutent des intérêts

  • Les frais opérationnels pour la gestion du SPAC sont prélevés d’un coup lors de l’investissement de départ, ce qui permet d’avoir une meilleure visibilité par la suite. On constate que ces frais équivalent généralement à 2 % de la valeur totale du SPAC

  • Une réserve de près de 2 millions de dollars est destinée à couvrir et sécuriser le fonctionnement du SPAC jusqu’à l’étape de fusion avec la société finale. Ce mécanisme est le même lorsque l’investisseur est insatisfait de l’achat de destination et qu’il décide de se retirer de la transaction

  • L’investisseur peut échanger ses actions quand il le souhaite, il reste libre à chaque étape

  • L’investisseur a des garanties qui sont autant de sécurités pour sortir du SPAC quasi-immédiatement si besoin. D’où une flexibilité élevée

  • Celui qui investit bénéficie de l’ensemble des garanties rattachées aux sociétés cotées en Bourse, notamment en ce qui concerne la réglementation. Il peut ensuite échanger ses titres facilement

  • Enfin, un dernier avantage au SPAC est sa capacité à réagir très rapidement. En effet, une fois qu’elle s’introduit en Bourse, cette société cotée possède des réserves de cash importantes. Cela lui permet de saisir les opportunités qui se présentent sans attendre.

Quels sont les inconvénients des SPACs ?

L’investisseur qui place son argent dans un SPAC fait confiance à une promesse, qui est donc incertaine par nature. Ainsi, en contrepartie de cette liberté importante, l’investisseur particulier s’engage à supporter la perte potentielle de son investissement. Il prend donc un risque dont il est important de tenir compte. Le risque existe, bien que l’actionnaire soit en principe consulté avant la réalisation de l’acquisition. Il n’en demeure pas moins que la prévisibilité de l’achat final est très faible lors de l’introduction de la SPAC en Bourse.

Investir dans ce type de placement reste intéressant si les fonds sont gérés par une équipe de management qui a fait ses preuves et qui est dotée d’une expérience et d’une renommée dans son domaine. S’entourer des conseils d’un expert en gestion de patrimoine est primordial. Excellis Patrimoine vous accompagne pour chaque projet.

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Zoom sur le FIP Outre-mer Inter Invest n°3

FIP Outre mer inter invest numero 3
FIP-Outre-Mer-Inter-Invest-n°-3

ZOOM SUR LE FIP OUTRE-MER INTER INVEST N°3

Le FIP (Fonds d’investissement de proximité) Outre-Mer Inter Invest n°3 est un investissement qui se destine à ceux qui désirent soutenir financièrement le secteur entrepreneurial ultramarin. Ces personnes profitent des atouts du FIP Outre-Mer pour réduire l’assiette de leur impôt sur le revenu. Excellis Patrimoine vous présente le FIP Outre-Mer Inter Invest n° 3 et ses contours.

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Qui est le groupe Inter Invest ?

Inter Invest est le groupe qui se charge des FIP Outre-Mer n° 3, avec une connaissance du secteur qui le place au premier plan de la scène des FIP en Outre-mer. Ce groupe, fondé en 1991, s’occupe de la gestion des solutions d’investissement en Outre-Mer. Aujourd’hui, l’entreprise se compose de 100 collaborateurs qui œuvrent au quotidien à Paris et dans les régions ultra-marines, au plus près des besoins des investisseurs.

Leader de la loi « Girardin industriel », Inter Invest a assuré le financement de très nombreux nouveaux projets industriels et connaît le tissu économique local. Le marché ultra-marin n’a plus aucun secret pour celui qui a financé plus de 20 000 entreprises Outre-mer.

Inter Invest Capital a mis en place une solution d’investissement engagée, que ce soit du côté des entrepreneurs locaux dans les DOM-COM comme du côté des investisseurs. De cette manière, Inter Invest permet à tous les acteurs de profiter d’avantages, dans un cercle vertueux. Les entrepreneurs bénéficient de financements tandis que les investisseurs profitent d’avantages fiscaux.

Une réduction d’impôt de 30 % grâce au FIP Outre-Mer n° 3

A la suite de l’adoption du décret en date du 7 août 2020, les Fonds d’investissement de proximité (FIP) situés en Outre-mer donnent droit à une réduction d’impôts intéressante. Cette dernière est de 30 %, contre 25 % en métropole.

La réduction fiscale se calcule sur la somme investie par le contribuable dans une FIP, lorsque l’investissement est éligible à un avantage fiscal. Cela est une nouveauté puisque l’ancien taux de réduction était calculé sur le montant souscrit. L’objectif affiché par les dispositions du FIP Outre-Mer Inter Invest n°3 est de donner envie à un maximum de contribuables d’investir dans des PME qui se situent dans les départements d’Outre-Mer ou bien dans les COM (collectivités d’Outre-Mer).

Le taux d’investissement de ce FIP se fait à 90 % minimum de son actif, ce qui permet aux clients de profiter d’une réduction de leur impôt sur le revenu égale à 27 % des montants souscrits (30 % de 90 %).

Plafonds d’investissement en FIP Outre-Mer Inter Invest n° 3

Nombreux sont les investisseurs à s’interroger sur les plafonds d’investissement en FIP Outre-Mer. Le plafond dépend de la composition de votre foyer :

  • 12 000 € pour une personne vivant seule. L’avantage fiscal est de 3 240 € dans ce cas
  • 24 000 € pour un couple, pacsé ou marié. L’atout fiscal est de 6 480 € dans ce cas.

Par exemple, si vous investissez 10 000 € dans le cadre d’un FIP en Outre-Mer, conformément aux dispositions de l’Inter Invest n° 3, la réduction de votre impôt sur le revenu sera d’un montant de 2 700 €. L’investissement peut se réaliser de plusieurs manières : soit en participant au capital de la PME, soit en achetant des obligations convertibles.

A noter toutefois que la réduction de votre impôt sur le revenu est encadrée par le plafonnement des niches fiscales. Ce plafonnement est de 10 000 € pour chaque foyer fiscal.

Une diversification géographique et un risque limité par la forte défiscalisation

Investir dans des FIP Outre-Mer vous permet de diversifier votre portefeuille de placements dans un marché dynamique. Aujourd’hui, on estime que les DOM comportent plus de 5 600 PME, pour un PIB égal à 55 milliards d’euros et un réseau dense d’habitants de 2,75 millions.

Dans ce type de placement, l’objectif est de choisir plusieurs PME qui se distinguent dans des secteurs diversifiés de l’économie. Les perspectives de développement de ces PME doivent permettre d’envisager une plus-value sur le moyen terme. Le FIP Outre-Mer Inter Invest n° 3 permet de diversifier géographiquement ses placements. L’investisseur peut ainsi diversifier son argent sur plusieurs collectivités : La Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte …

Quelle est la durée réelle de ce fonds d’investissement ? Ce dernier a une durée de vie étendue, jusqu’au 30 juin 2027, soit une durée minimale de 7 ans et demie. La société qui gère les fonds peut décider de proroger sa vie deux fois, à mesure d’un an à chaque fois. Cela nous amène donc à une durée de vie possible jusqu’au 30 juin 2029. Cela signifie que les fonds sont indisponibles pendant une longue durée, entre 7 ans et demi et 9 ans et demie. Cet élément doit être pris en compte dans le choix de votre placement.

Côté prise de risque, sachez qu’investir dans un FIP ne garantit pas le capital placé. Néanmoins, du fait de l’importante défiscalisation de 27 %, l’investisseur prend un risque finalement moins conséquent. L’avantage fiscal limite la prise de risque.

FIP Outre-mer : diversification sectorielle et des actifs

Notons également qu’investir en FIP Outre-Mer via Inter Invest n° 3 permet de profiter de diversifications sectorielle et en termes d’actifs. Cela en plus d’une diversification géographique.

  • diversification sectorielle. Les FIP ultramarins permettent d’accéder à de nombreuses opportunités en matière d’investissement dans les DOM-COM. Secteurs du BTP, des énergies renouvelables, de l’hôtellerie ou bien d’autres secteurs, cet investissement offre aux investisseurs métropolitains le loisir de prendre part à cette dynamique entrepreneuriale
  • diversification des actifs. Le FIP Outre-Mer Inter Invest n° 3 assure une répartition des investissements entre des obligations convertibles et des actions. Cela lui permet de garantir une bonne diversification des actifs. Ainsi que d’améliorer la performance par un effet de lissage. Les obligations convertibles sont des solutions alternatives de financement. Pour l’investisseur elles sont gages de transparence sur le retour sur investissement. Quant aux actions de préférence, ces dernières offrent un droit préférentiel par rapport aux différentes autres actions. Que ce soit sur le boni de liquidation ou sur les dividendes.

Enfin, les plus-values éventuelles induites par ce placement (prélèvements sociaux exclus) ne sont pas imposées, ce qui est un avantage supplémentaire dans le cadre de votre placement.

Vous souhaitez diversifier dès aujourd’hui votre portefeuille d’investissements mais vous ne savez pas comment procéder ? Un conseiller en gestion de patrimoine est le professionnel le mieux placé pour vous orienter vers les meilleurs placements. Excellis Patrimoine, conseiller en gestion de patrimoine indépendant, vous conseille sur les FIP à choisir. Nous vous donnons les clés pour comprendre les contours de cet investissement.

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Investir dans le capital d’une PME, un placement d’avenir ?

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INVESTIR DANS LE CAPITAL D’UNE PME, UN PLACEMENT D’AVENIR ?

Investir dans une entreprise offre des opportunités intéressantes pour concilier rendement intéressant et soutien de l’économie française. Le tout en profitant d’avantages fiscaux plus ou moins élevés. Voilà la promesse des PME françaises aujourd’hui, désireuses d’attirer de nombreux investisseurs dans leurs sillages. Investir dans le capital d’une petite ou moyenne entreprise est-il un placement d’avenir ? Excellis Patrimoine vous dit tout dans cet article comple

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PME : de quoi s’agit-il ?

Une PME (petite ou moyenne entreprise) est une entreprise qui comporte moins de 250 salariés. Ce type d’entreprise doit avoir un chiffre d’affaires maximal de 50 millions d’euros à l’année, ou faire état d’un bilan annuel inférieur ou égal à 43 millions d’euros.

La quasi-totalité des entreprises en France sont des PME ou des TPE (très petites entreprises). Cette donnée est issue d’une étude publiée par l’INSEE en 2019. Cela équivaut à 148 000 PME (sans compter les micro-entreprises), pour une valeur ajoutée totale de 23 %.

Investir dans le capital d’une PME : un placement sur le moyen et long terme

Investir dans une PME est un placement qui s’inscrit sur le moyen et long terme. Ce type de placement s’adresse principalement aux investisseurs qui désirent soutenir concrètement le développement de l’économie réelle en France. Au regard des événements récents et de la pandémie de Covid-19, un tel soutien est plus que jamais indispensable. Les PME ont tout à fait leur place dans les placements financiers d’un investisseur. Ces entreprises offrent d’ailleurs une performance parfois plus élevée que celle du CAC 40. Néanmoins, le risque pris par l’investisseur est réel, ce qui ne doit pas être négligé.

Investir dans une PME n’est donc pas adapté au profil d’investisseur qui ne souhaite pas miser sur des produits à risque. En règle générale, on estime qu’un tel investissement doit être au maximum de 10 % du montant total de son portefeuille financier. Il convient également de s’entourer des meilleurs conseils afin de comprendre tous les contours de la PME dans laquelle on souhaite investir. Ce type d’investissement est en effet souvent freiné par l’opacité de certaines PME.

Un gestionnaire de patrimoine privé indépendant maîtrise parfaitement les mécaniques en jeu. Il sait notamment où chercher pour se renseigner sur les indicateurs clés de performance de l’entreprise. Cela vous garantit de choisir les meilleures PME au regard de votre projet d’investissement.

Les raisons d’investir dans le capital d’une PME

Aujourd’hui de plus en plus d’investisseurs s’intéressent à l’investissement dans le capital de PME. Si l’une des raisons avancées est la réduction d’impôt sur le revenu, un tel investissement a également d’autres atouts à prendre en compte. En effet, l’investissement PME est un placement unique et non pas un simple produit de défiscalisation. Voici quelques raisons d’investir dans une PME dès aujourd’hui.

Un investissement sur plus de 5 ans

Pour bénéficier des avantages liés à un tel investissement vous devez conserver vos titres pendant une durée minimale de 5 ans. Dans le cas contraire, l’avantage fiscal pourra ne pas être appliqué. Cette condition transforme ce placement en investissement à moyen et long terme, sur une durée en tout cas supérieure à 5 ans. Cela s’explique notamment par le besoin d’amorçage de la majorité des PME qui ont besoin de temps avant d’être rentables.

Un faible ticket d’entrée pour votre investissement en PME

Un autre avantage – et pas des moindres – est le faible ticket d’entrée. Il est de 100 € si vous passez par un site de crowdfunding (investissement collectif) et peut grimper jusqu’à 1 000 € pour certains FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation). Pour un investissement en direct, prévoyez plusieurs milliers d’euros pour investir.

Qu’est-ce que le financement direct dans le capital d’une PME ? Ce mécanisme permet à l’investisseur d’acheter des parts du capital de l’entreprise quand elle cherche à augmenter son capital ou à le constituer au départ. Un gestionnaire de patrimoine privé connaît parfaitement bien les rouages de ce type d’investissement.

L’économie réelle, moyen de diversifier son portefeuille

L’économie réelle est un excellent moyen de placer son argent de manière intelligente tout en diversifiant son portefeuille financier. Cette classe d’actifs est également moins soumise aux variations des capitalisations et donc moins encline à une volatilité élevée comme c’est le cas en Bourse.

Un soutien à l’économie française de proximité

Aujourd’hui, le besoin est grandissant de soutenir l’économie française, via un investissement de proximité. Une PME est souvent plus ouverte à l’écoute des investisseurs particuliers, notamment dans le cadre de la tenue des assemblées générales d’actionnaires. Investir dans une PME revient à choisir un placement de proximité qui participe activement à la croissance de l’économie locale. Nombreux sont les investisseurs à choisir de soutenir certaines PME dans leur région voire même dans leur ville.

Investir dans une PME : réduction d’impôt de 25 % jusqu’au 31 décembre 2020 et au-delà ?

Le gouvernement a mis en place un dispositif qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 25 % (au lieu des 18 % habituels) pour un investissement dans une PME. En 2018, l’objectif du gouvernement avait été de compenser la fin de l’ISF. Néanmoins, le projet avait été reporté à 2019, toujours sans succès. La mesure a finalement été adoptée fin juin 2020.

Cette mesure, considérée comme exceptionnelle, concerne tous les versements réalisés entre le 10 août 2020 et le 31 décembre 2020. La date de versement des fonds fait foi pour fixer la date. Ce taux de 25 % pourrait être prorogé en 2021. C’est en tout cas le souhait de certains membres de l’Assemblée nationale. La prorogation doit dans tous les cas être validée par la Commission européenne. Affaire à suivre donc ..

Rappelons que la réduction d’impôt classique pour un investissement dans une PME est en principe égale à 18 % des sommes engagées, dans une limite de :

  • 9 000 € l’année pour une personne célibataire, soit un investissement de 50 00 € au maxumum
  • 18 000 € par an pour un couple, soit un investissement de 100 000 € au maximum.

Notons que l’avantage fiscal obtenu est soumis au plafond des niches fiscales. Les montants excédentaires peuvent se reporter sur les 4 années suivantes.

Réduction fiscale grâce à l’investissement PME : exemple concret

Voici un exemple concret pour vous expliquer comment fonctionne ce mécanisme :

M. X est célibataire. Il investit 40 000 € en 2020 dans le capital d’une PME. Sa réduction d’impôt sera égale à 10 000 € au lieu de 7 200 € en temps normal. La réduction fiscale est restituée en 2021, en partant de la déclaration réalisée au printemps 2021. La restitution se limite à 10 000 € (s’il n’y a pas d’autres avantages fiscaux qui s’ajoutent par ailleurs). Le solde peut être obtenu l’année suivante. A compter du 1er janvier 2021, la réduction fiscale retombe à 18 % et M. X ne pourra alors plus bénéficier de ce dispositif, qui est exceptionnel puisque temporaire.

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