LES SCPI, une épargne contre l’inflation ?

Les SCPI, une épargne contre l’inflation ?

En temps d’inflation, le placement en SCPI- Société Civile de Placement Immobilier – s’impose comme une solution auprès des épargnants français. Ces placements dits « pierre-papier » permettent d’investir sans contrainte budgétaire ou de gestion locative, et en garantissant un rendement moyen avec peu de risque. Mais qu’est-ce que ce placement SCPI ? Excellis Patrimoine vous donne toutes les clés pour comprendre.

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Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Alors que les Français scrutent leur épargne, et si le Livret A reste populaire avec un taux à 2% en août, d’autres connaissent une perte d’attractivité. Ce n’est pas le cas des SCPI, affichant un rendement plus élevé et stable en période d’inflation. Une SCPI est une Société Civile de Placement Immobilier. Appelée aussi « Pierre-Papier », elle permet d’investir et de gérer un parc immobilier grâce aux fonds collectifs des épargnants. Non cotées en bourse, les SCPI permettent à chacun, de l’étudiant à l’investisseur aguerri, de placer son argent afin de devenir copropriétaire d’un bien avec d’autres souscripteurs. Les loyers perçus par la SCPI sont redistribués – pour partie – aux différents investisseurs particuliers, au prorata du nombre de parts dont ils sont propriétaires.

En chiffres, la SCPI continue son embellie. Pas de crise pour ce placement « Pierre-papier » dont la collecte nette battait un record en 2019 : 8,6 milliards d’euros. Malgré un recul d’un milliard en 2021, les français continuent d’investir dans l’une des 200 entités du marché. Selon France SCPI, le taux de distribution moyen versé aux associés se situait à 4,20% au premier semestre 2022.

Les avantages d'une SCPI

Les SCPI possèdent de nombreux avantages pour les acquéreurs. Tout d’abord, il n’est pas obligatoire d’acheter un immeuble en totalité. Vous pouvez prendre un petit bout d’un simple studio, tout comme plusieurs logements. Ainsi, il est possible à tous les profils d’investir, qu’importe leur budget. Le ticket d’entrée est souvent de quelques centaines d’euros. On peut voir des propositions de part à 200 euros. Mais il faut toujours regarder de plus près car certaines SCPI proposent un nombre minimum de parts pour investir.

En tant que possesseur de ce type d’achat, vous n’êtes pas contraint de subir les tracas d’un logement locatif. Ici, les copropriétaires ne s’occupent pas des loyers, de la sélection des locataires, des charges …Une société de gestion s’occupe de tout cela.

Peu de risque pour l’investisseur. En effet, les sociétés de gestion investissent principalement dans de l’immobilier dit « tertiaire » comme des bureaux, des commerces, des maisons de retraites. Les risques sont moindres pour les épargnants.

Des rendements toujours plus compétitifs. S’il y a peu de risque, les investisseurs peuvent se réjouir du rendement moyen de ces dernières années. Actuellement il se situe autour de 4,20%, avec un pic en 2021 au-delà des 6%.

Enfin, les SCPI sont agréées par l’Autorité des Marchés Financiers et encadrées par le code monétaire et financier. Ces agréments permettent une grande transparence. De plus, un bulletin d’information est rendu public tous les trimestres.

 

Comment fonctionne une SCPI ?

Rien de plus simple. Après avoir investi dans une SCPI, les investisseurs perçoivent des dividendes tous les 3 mois. Ces dividendes varient selon les loyers versés par les entreprises locatives. Et il est au prorata de l’investissement du particulier. Pour éviter le moindre risque, les sociétés de gestion vont se focaliser à investir dans un patrimoine diversifié.

Les différents types

Il existe deux grandes catégories de SCPI.

Les SCPI de rendement se concentrent sur des biens immobiliers professionnels dit « tertiaires » comme les commerces ou les bureaux par exemple.

 

De leur côté, les SCPI fiscales s’intéressent à l’immobilier neuf ou à rénover. Elles offrent aux épargnants la possibilité de réduire leurs impôts grâce aux lois en vigueur. Il existe par exemple des SCPI Denormandie, SCPI Pinel

Mais parmi les nombreuses SCPI disponibles sur le marché, comment faire son choix ? Des palmarès sont établis selon les rendements de chaque SCPI. Reste que l’avis d’un conseiller Excellis Patrimoine offre de meilleures garanties.

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Si vous souhaitez profiter du rendement de la SCPI, n’hésitez pas à contacter un des conseillers d’Excellis Patrimoine. Nos experts sont à votre écoute pour vous conseiller sur les placements en SCPI.

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Fonds verts : quels sont les labels officiels  ?

Fonds verts : quels sont les labels officiels ?

Aujourd’hui, investir dans des fonds verts intéresse de plus en plus d’épargnants. Pour s’assurer de placer son argent dans des produits écologiques et responsables, il est bien souvent nécessaire de choisir des fonds verts dotés d’un label officiel.

Quels sont les labels officiels servant de références pour les fonds verts ? Excellis Patrimoine vous éclaire dans cet article

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Le label Greenfin, expert de la finance durable en Europe

Le label Greenfin est sans conteste le label le plus réputé en matière d’investissement respectueux de l’environnement. Son objectif est de servir de boussole pour les investisseurs qui souhaitent placer une partie de leur épargne en faveur de la transition écologique. Le label Greenfin permet ainsi de rassurer ceux qui participent au financement de la transition énergétique, en France comme en Europe. Synonyme de fiabilité et de crédibilité, le label Greenfin apporte une plus large visibilité aux investissements verts.

Le label possède trois critères en particulier :

  • Part verte et exclusions. Les fonds dotés du label ne peuvent pas intégrer des énergies nucléaires ou fossiles dans leurs investissements, y compris pour une infime partie,
  • Critères ESG (environnement, social et de gouvernance),
  • Impacts positifs.

Le label ESG, principal acteur en termes d'actifs en France

Récoltant 349 milliards d’euros en termes d’actifs sous gestion, le label ESG est né de la décision du Ministère de l’Économie et des Finances en 2016. L’objectif était notamment d’augmenter le niveau de transparence dans les investissements durables, pour permettre aux investisseurs intéressés de placer leur argent en toute quiétude.

Le label ESG, ou « Label ISR » français (Investissement Socialement Responsable), se distingue des autres labels européens. En effet, le label ISR prend appui sur le score ESG des différentes entreprises et l’exclusion de toutes celles qui ne respectent pas les nouveaux enjeux en la matière. Ce label implique que le fond possède une performance plus élevée que l’indice de référence sur au moins 2 indicateurs ESG. Il peut notamment s’agir de l’égalité hommes-femmes dans l’entreprise ou encore de la transparence des salaires versés aux dirigeants.

Du côté des investisseurs, les avantages sont également nombreux puisque l’investissement dans des Green bonds permet de répondre à la demande. Ces derniers souhaitent en effet investir massivement pour la transition écologique et dans le respect de l’environnement. Ils privilégient des entreprises qui respectent la biodiversité tout en étant transparentes sur leur gestion quotidienne.

Attentes des investisseurs et évolution des labels officiels

donc s’adapter aux nouvelles demandes et évoluer en conséquence. Les labels nationaux tendent ainsi à s’harmoniser davantage jusqu’à parvenir à une tendance plus ou moins universelle.

Par exemple, il est fréquent aujourd’hui d’exclure des fonds situés dans des secteurs jugés problématiques. C’est le cas du secteur du tabac, des armes ou de la production d’énergies fossiles. Nombreux sont les gérants actifs à exclure certaines activités controversées de la liste des placements verts proposés aux investisseurs.

Face à cette volonté d’évolution et d’harmonisation, les investisseurs en France comme en Europe ont répondu présents. Ainsi, les fonds verts labellisés ont connu une hausse importante de leur encours sous gestion ces dernières années. De nouveaux fonds ESG sont apparus et se sont développés, comme c’est le cas de l’encours relatif au label ISR.

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Vous souhaitez en savoir plus sur les labels officiels des fonds verts ? Spécialiste du patrimoine et de l’investissement responsable, le cabinet Excellis Patrimoine est à votre disposition pour répondre à vos questions.

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Green bonds (obligations vertes) : de quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce que les green bonds ou obligations vertes ?

Aujourd’hui, la question de la place de la finance dans la protection de la planète est sur toutes les lèvres. La finance durable, ou verte, apparaît comme une solution à part entière pour sauver le climat. Nombreux sont les épargnants à souhaiter placer leur argent dans des fonds participant à la transition énergétique. Marché en pleine croissance, l’investissement dans des green bonds (ou obligations vertes) séduit de plus en plus d’investisseurs. Faisons le point sur les green bonds, ou obligations vertes

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Green bonds, des obligations pour financer des projets écoresponsables

Parfois nommés « obligations environnementales« , les green bonds sont des obligations vertes permettant de financer des projets écologiques et durables. Contrairement à un investissement dans une obligation classique, l’investissement dans un green bond tient compte de l’engagement pris par l’émetteur et l’usage des fonds récoltés. Ces derniers doivent uniquement concerner des projets à fort impact positif sur l’environnement. Chaque année, il assure la publication d’un rapport justifiant de l’utilisation des fonds et de l’accomplissement des projets.

En pratique, le premier green bond remonte à juillet 2007. Émis par la BEI (Banque européenne d’investissement), il prenait alors le nom de « Climate Awareness Bond« . La Banque mondiale a ensuite suivi le mouvement, ainsi que différentes autres agences et collectivités territoriales. Sans oublier de grandes entreprises, désireuses de faire partie de l’aventure en France comme en Europe.

Aujourd’hui, la France est le second pays à émettre des obligations vertes, devant les États-Unis et derrière la Chine. Plusieurs grandes entreprises font partie des émetteurs les plus éminents, à l’instar de la SNCF, de EDF ou encore de Engie

Pourquoi investir dans des obligations vertes ?

Vous vous demandez pourquoi investir dans des obligations vertes ? En réalité, les Green bonds ont de nombreux atouts qu’il est important de prendre en compte pour se lancer sereinement. Les entreprises et les collectivités qui rejoignent le mouvement souhaitent cibler des investisseurs éthiques et inscrire leur engagement environnemental dans un cadre précis. Les critères pris en compte sont nombreux. Il s’agit notamment des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), comme l’émission de CO2 et l’égalité des salaires entre hommes et femmes.

Du côté des investisseurs, les avantages sont également nombreux puisque l’investissement dans des Green bonds permet de répondre à la demande. Ces derniers souhaitent en effet investir massivement pour la transition écologique et dans le respect de l’environnement. Ils privilégient des entreprises qui respectent la biodiversité tout en étant transparentes sur leur gestion quotidienne.

Les Green bonds : vers une meilleure définition des standards pris en compte

Bien que les obligations vertes aient de nombreux atouts, la question reste tout de même de connaître les standards de reporting. En la matière, le marché des green bonds manque quelque peu de transparence. Est ainsi pointée du doigt l’absence de qualification précise des projets financés pour parvenir à des investissements vraiment verts et durables. La question du caractère vert n’est pas encore totalement harmonisée entre les pays et les acteurs.

Les méthodes de reporting souffrent ainsi d’une divergence et d’une standardisation défaillantes. Les expertises ne font pas toujours consensus, ce qui affecte forcément les critères de sélection pour choisir quels sont les projets à financer en priorité. Le label Greenfin, le label ISR en France ou encore le label Transition énergétique et écologique pour le climat sont autant d’éléments importants à prendre en compte.

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Pour choisir les meilleures obligations vertes et s’assurer une rentabilité intéressante, il est fortement conseillé de s’entourer des conseils d’un expert en gestion de patrimoine. Aguerri aux techniques d’investissement écologiques et responsables, le cabinet Excellis Patrimoine vous accompagne pas à pas dans votre projet d’investissement responsable.

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SMIC, Livret A, Prestations sociales….Ce qui change au 1er août 2022 !

SMIC, Livret A, Prestations sociales….Ce qui change au 1er août 2022 !

Smic, Livret A, prestations sociales…Ce début du mois d’août marque de nombreux changements dans le quotidien des français que ce soit pour des questions de pouvoir d’achat, d’épargne ou encore de salaires. Excellis vous résume ces nouveautés pour les consommateurs et les épargnants. 

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Augmentation du SMIC

Pour faire face à l’inflation et à la hausse des prix, le SMIC augmente de 2, 01% ce 1er août. Il passe donc de de 1.302,64 euros net à 1.329 euros net par mois. De son côté, le SMIC horaire gagne presque 20 centimes : de 8,58 euros à 8,76 euros. 

Le Livret A à 2%

Les possesseurs d’un Livret A, un des produits d’épargne préférés des français, vont pouvoir se réjouir. Au 1er août, son taux double pour atteindre les 2%. C’est son taux le plus élevé depuis dix ans. 

Dans son sillage, le Livret d’épargne populaire (LEP) évolue de 2,2 % à 4,6 %. Il concerne les personnes ne dépassant pas un certain plafond de revenus.

Augmentation des prestations sociales

A compter de ce 1er août, dans le cadre du projet de loi « pouvoir d’achat », plusieurs prestations sociales sont valorisées de 4%. Sont concernés la prime d’activité, les allocations familiales, le RSA ou encore l’allocation adulte handicapé ou AAH. Ces revalorisations s’appliqueront de manière rétroactive.

Revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire (ARS)

Versée à la fin du mois d’août, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) augmentera aussi de 4% dans le cadre du projet loi « pouvoir d’achat ». Elle concerne les familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans, sous conditions de ressources. Pour la rentrée 2022, son montant est de 376,98 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans, de 397,78 euros par enfant âgé de 11 à 14 ans et de 411,56 euros par enfant âgé de 15 à 18 ans.

Remise sur le carburant prolongée

Bonne nouvelle en cette période de vacances scolaires ! La remise de 18 centimes par litre d’essence est maintenue au mois d’août. Elle est appliquée directement dans les stations-services. L’autre bonne nouvelle est son augmentation à 30 centimes par litre au 1er septembre, avant une baisse à partir du 1er novembre (10 centimes/litre)

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Logement étudiant : Faut-il acheter ou louer dans l’immobilier ?

Logement étudiant : Faut-il acheter ou louer dans l’immobilier ?

Chaque année, à la même période, les parents comme les étudiants se questionnent sur les logements à trouver pour la rentrée prochaine. Dans un secteur où les taux immobiliers sont en hausse, où l’offre se fait rare, que faut-il privilégier pour son enfant ? Un étude du site Meilleurs Agents, menée dans 100 villes de France de plus de 30 000 étudiants, tente d’y répondre : Il vaudrait mieux acheter que louer !

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Dans quelle ville acheter un studio ?

Pour répondre à la question, Meilleurs Agents a fait une analyse sur la durée d’amortissement de logements étudiants (des studios de 25m²) dans les 100 plus grandes villes étudiantes françaises, pour connaitre l’investissement pour un parcours de cinq ans. Et pour 78 villes étudiantes sur 100 , il vaudrait mieux acheter.  

La première ville qui sort du lot est Mulhouse, avec une durée d’amortissement de seulement 1 an et 5 mois. Ensuite on retrouve Roubaix (2 ans et 3 mois), Saint-Étienne (2 ans et 4 mois), Évry (2 ans et 7 mois) et Metz (3 ans).

Pour les grandes villes, le rapport s’inverse. Si Montpellier (3 ans et 11 mois) , Marseille (4 ans et 3 mois)  et Lille (4 ans et 5 mois) sont les plus intéressantes pour acheter un studio, ce n’est pas le cas de Rennes (5 ans et 8 mois) , Nantes ( 6 ans et 3 mois), Bordeaux (5 ans et 7 mois), Nice (5 ans et 4 mois), Toulouse (5 ans et 10 mois), Strasbourg (5 ans et 8 mois), Paris (6 ans et 10 mois) et Lyon (6 ans et 7 mois).

Les avantages de l’achat

Une fois, le choix défini, il est essentiel d’identifier plusieurs vecteurs avant l’achat. Est-ce le moment d’investir ? Au moment de l’achat, il est demandé à l’acheteur de prendre en compte l’état du marché, les taux bancaires mais aussi la différence entre mensualité à l’achat à la location. Attention à bien anticiper l’ensemble des charges. L’acheteur doit prendre compte le taux de rendement. 

Nous vous conseillons aussi de vous rapprocher de votre gestionnaire de patrimoine pour voir ce qu’il est possible de faire grâce à différents dispositifs : Loi Pinel, Dispositif Denormandie… Des aides fiscales pour investir plus facilement. 

Enfin, il faudra étudier les potentiels gains à la revente et toujours étudier la remontée des taux.

La location, une solution souple

Pour la plupart, la location reste LA solution par choix ou devant la hausse des prix. Contrairement à l’achat, les étudiants peuvent avoir de nombreuses aides financières comme l’Aide personnalisée au logement (APL) et l’Allocation logement sociale (ALS). Sans oublier les coûts liés : l’énergie et les charges locatives, ou encore la possibilité de changer plus facilement de logement.

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Imposition des plus-values sur la vente d’actions

Comment sont imposées les plus-values sur la vente d'actions ?

En France, les particuliers qui réalisent des plus-values sur la vente de leurs valeurs mobilières sont imposés selon des règles strictes. L’imposition s’applique dans tous les cas, que les titres aient été vendus via un établissement financier ou en direct. Il vous faut donc informer l’Administration fiscale des gains issus de la vente d’actions, sous peine de subir des pénalités. Nous vous expliquons dans cet article les règles d’imposition des plus-values sur la vente d’actions.

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Vente d'actions : qu'est-ce qu'une plus-value ?

La plus-value concernée ici est la différence entre le prix d’achat de l’action et le prix de vente. Concrètement, une plus-value est un gain que vous retirez de la vente de votre titre. Si vous réalisez une moins-value, autrement dit que vous vendez votre action moins chère que vous l’avez achetez, vous pouvez déduire la perte sur une plus-value de même nature. Cela, évidemment en respectant certaines conditions fixées par l’Administration fiscale.

Dans tous les cas vous devrez payer l’impôt sur vos plus-values l’année suivant la vente de vos actions.

Modalités d'imposition des plus-values sur la vente d'actions

Deux choix s’offrent à vous en matière de fiscalité des plus-values de cessions de titres :

       soit vous optez pour le PFU, ou prélèvement forfaitaire unique, à hauteur de 30 % de vos gains. Cette « flat tax » se découpe en deux parties : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux,

       soit vous optez pour le barème progressif de votre part à l’impôt sur le revenu. Concrètement, le gain retiré de la vente de vos actions sera intégré aux revenus perçus par votre foyer fiscal et soumis au barème fiscal appliqué au montant global.

Il peut également arriver que vous bénéficiez d’une exonération de paiement de vos plus-values. C’est notamment le cas lorsque vos actions sont détenues sur un PEE (Plan d’épargne entreprise) ou bien lorsque vous possédez vos titres depuis plus de 5 ans sur un plan d’épargne en actions (PEA). Dans ces différents cas, les prélèvements sociaux continuent tout de même à s’appliquer, à hauteur de 17,2 %.

Imposition des plus-values au PFU ou au barème : que choisir ?

La question se pose bien souvent de savoir quelle option choisir entre l’imposition des plus-values au PFU ou bien au barème de l’impôt progressif sur le revenu. En règle générale on considère que les contribuables tirent avantage à choisir le PFU plutôt que l’imposition au barème. Pourtant certaines situations peuvent faire penser le contraire. Notamment lorsque le taux marginal d’imposition est de 11 % ou que l’on est non imposable.

En outre, l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu est une option intéressante si vous détenez vos actions depuis plusieurs années déjà. Cela peut vous permettre de bénéficier d’un abattement de plus de 50 % sur la plus-value réalisée de la vente de vos titres. Il s’agit plus précisément de l’abattement pour durée de détention. Selon cette règle, l’abattement est de :

       50 % pour les actions détenus entre 1 an et 4 ans,

       65 % si les titres sont détenus depuis au moins 4 ans,

       85 % pour les actions détenues depuis au moins 8 ans.

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Vous souhaitez en savoir plus sur l’imposition de vos plus-values mobilières ? Faites confiance à Excellis Patrimoine, votre allié en matière de gestion de patrimoine.

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Livret A : quels sont les prélèvements autorisés ?

Quels sont les prélèvements autorisés sur le Livret A ?

Nombreux sont ceux qui ignorent quels sont les prélèvements réellement autorisés sur leur livret A. Pourtant, il est tout à fait possible d’autoriser certains prélèvements sans avoir recours au compte courant. Cela, même s’il s’agit de prélèvements récurrents. Nous vous expliquons dans cet article quels sont les prélèvements autorisés sur votre Livret A

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La liste des prélèvements autorisés sur le livret A

Le 17 février 2022, le Gouvernement a élargi le champ des possibilités en matière de prélèvements autorisés sur le livret A. Cela fait suite à un arrêté en date de décembre 2008 qui instituait déjà cette possibilité aux détenteurs de ce produit d’épargne.

Sous réserve d’autorisation préalable de la banque, chaque détenteur d’un livret A peut régler des factures spécifiques sans passer par son compte courant. Il s’agit notamment des factures au bénéfice des opérateurs de communication électronique et téléphonique. Ou bien encore le paiement de l’impôt sur le revenu, les taxes foncière et d’habitation, les factures de gaz, d’eau et d’électricité qui sont récurrentes. Sans oublier les loyers au bénéfice d’organismes HLM et la contribution annuelle à l’audiovisuel public.

Une évolution dans l'usage du Livret A

En plus du prélèvement direct de certaines dépenses sur son livret A, la loi permet de recevoir le versement de certaines prestations sur ce produit d’épargne, sans faire appel à son compte bancaire classique. Il s’agit notamment des salaires perçus par les agents publics et les prestations sociales reçues des organismes de sécurité sociale.

Cette évolution dans l’usage du livret A est tellement prégnant que les experts considèrent qu’il s’agit d’un produit d’épargne perçu de plus en plus comme un second compte bancaire en soutien avec le compte principal en cas de besoin. Bien que peu rémunérateur (à 1 % seulement depuis le 1er février 2022) le livret A rapporte tout de même de l’argent en comparaison avec un compte bancaire classique qui ne rapporte rien.

Des règles différentes en fonction des banques

En réalité les règles ne sont pas adoptées de la même manière partout et les établissements bancaires sont nombreux à avoir des divergences dans ce domaine. Si les banques tendent massivement à valoriser la souplesse du livret A, elles ne sont pas toujours d’accord pour permettre de tels prélèvements. Aujourd’hui aucune obligation légale n’impose aux banques d’accepter le paiement des factures via le livret A. Or, ce qui n’est pas imposé par la loi peut être refusé sans que cela ne porte juridiquement à conséquence. Les banques sont donc décisionnaires des opérations réalisables depuis les livrets A de leurs clients.

Les consommateurs intéressés doivent donc se renseigner en amont sur les possibilités offertes par la banque. Souscrire ce produit d’épargne auprès de la bonne banque permet de ne pas regretter par la suite de ne pouvoir réaliser des prélèvements depuis ce compte. Pour ce faire, il est recommandé de se référer au contrat ou à la proposition de contrat.

Conclusion - Les prélèvements autorisés sur votre livret A  

Depuis décembre 2008 vous pouvez demander à votre banque de régler vos factures via votre Livret A : impôt sur le revenu, taxe foncière, taxe d’habitation, taxe sur l’audiovisuel public, factures d’eau, de gaz et d’électricité, loyers dus aux organismes HLM.

Depuis février 2022 vous pouvez également demander à votre banque de régler vos factures d’internet et/ou de téléphonie, par virement ou prélèvement bancaire.

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Vous tourner vers un gestionnaire de patrimoine indépendant vous permettra de tout comprendre des contours du Livret A.

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La loi Censi-Bouvard , vous connaissez ?

La loi Censi-Bouvard , vous connaissez ?

Prolongée déjà en 2019, et de nouveau pour 2022, la Loi Censi-Bouvard est un dispositif concernant le secteur immobilier. Qui est concerné ? Comment en profiter ? Excellis Patrimoine vous explique tout ce qu’il faut savoir sur cette loi.

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Chez Excellis, on aime à le dire mais l’immobilier est une belle solution pour se construire un patrimoine solide afin de protéger son épargne ou aider votre famille. Pour certains, la location est une solution intéressante pour compléter ses revenus. Plusieurs dispositifs permettent des avantages fiscaux bénéfiques pour votre portefeuille. C’est notamment le cas de la loi Censi-Bouvard.

Qu’est ce que la loi Censi-Bouvard ?

Cette loi offre de nombreux avantages fiscaux pour les investissements en logement meublé non professionnel (LMNP).  Elle concerne surtout les résidences de services neuves ou rénovées, comme les Ehpad, les résidences étudiantes, touristiques ou d’affaires.  Le dispositif Censi-Bouvard permet aux contribuables investissant dans de l’immobilier neuf en résidence meublée de réduire directement leur impôt d’un pourcentage du prix . Et aussi, de récupérer la TVA sur le montant de l’investissement.

Pour bénéficier de ces avantages, il faut respecter certaines conditions !

Les conditions pour bénéficier de la loi Censi-Bouvard

Pour bénéficier de la loi Censi-Bouvard en 2022, il faudra tout d’abord être contribuable français acheteur en résidence de services. Sont concernés les établissements sociaux ou médico-sociaux pour personnes âgées ou handicapées, les résidences étudiantes ou les établissements de soins de longue durée. Mais surtout, le bien doit être neuf afin de bénéficier de la loi.

Ensuite ce logement doit être en location dans les 12 mois après sa réception, doit être loué meublé (une liste minimale de mobilier est imposée par la loi), le prix de revient ne doit pas dépasser les 300 000 euros/an, il faut louer la résidence de service pendant 9 ans reconductibles et enfin il doit être rénové s’il a plus de 15 ans.

Seuls les loueurs avec le statut LMNP peuvent bénéficier de la Loi Censi-Bouvard et peuvent par la suite faire la demande pour devenir loueur en meublé (LMP). Une acquisition à travers une société civile immobilière (SCI) ne donne pas le droit à ce dispositif. 

Attention, il n’existe pas de zonage géographique ni de conditions de ressources !

Réduction d’impôt

Ce dispositif permet une réduction d’impôt de 11% de la valeur du bien. Elle prévoit également un plafond de 300 000 euros. Il est possible toutefois d’amortir la différence si le plafond autorisé est dépassé. Prenons par exemple un montant de 400 000 euros. Il est possible de profiter d’un amortissement sur 100 000 euros, en plus de la réduction d’impôt.

Prolongation de la loi Censi-Bouvard

Elle devait d’abord être effective jusqu’en 2015, puis prolongée jusqu’en 2019, voilà qu’une prolongation a lieu jusqu’à fin 2022. En effet, des raisons démographiques et structurelles sont à l’origine de cette prolongation. La forte demande de logements en résidences avec services, pour étudiants et pour personnes âgées ou handicapées tend le marché immobilier de location. Il faut donc faciliter l’accessibilité à la propriété et faire bénéficier les acheteurs de réductions d’impôts ou d’aide sur la rénovation.

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Vous vous interrogez sur la loi Censi-Bouvard ? Vous souhaitez simuler votre réduction d‘impôt ?  Seul un conseiller spécialisé en gestion du patrimoine saura vous aiguiller et vous conseiller pour bénéficier d’une réduction fiscale avantageuse.

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Comment les Français protègent leur épargne?

Comment les Français protègent leur épargne ?

En période de crise, les Français sont plus attentifs aux mouvements de leur épargne. Mais que privilégient-ils pour faire rempart à l’inflation ?

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Pour connaitre la façon d’épargner des Français, on peut s’appuyer sur le « Baromètre 2022 de l’Épargne en France et en régions », 4ème édition, d’Altaprofits, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine sur Internet, réalisé par IFOP. Face aux événements économiques, les Français font face à la gestion de leurs économies en protégeant leur épargne.  Avant de connaitre leurs remparts, analysons leur consommation des produits mis à disposition.

L’épargne des Français en chiffres

Le contexte actuel, post-covid, conflit russo-ukrainien, inflation, élections, n’a rien changé à l’attrait des Français pour l’épargne. Aujourd’hui, ils sont 84% à posséder un produit d’épargne et 56% en ont même plusieurs. Dans le détail, 72 % des épargnants placent de l’argent au moins une fois tous les 6 mois et 42 % chaque mois.

Pour parfaire leur portefeuille, nos concitoyens privilégient des rentrées d’argent régulières. 78 % des Français, possédant au moins un produit d’épargne, ont privilégié les livrets réglementés (Livret A, LDD, PEL, …). Ils sont 32 % à investir dans un contrat d’assurance vie ou de capitalisation. 13 % ont épargné dans un Plan Épargne Actions (PEA), 9 % sur un Plan Épargne Retraite (PER).

Quels remparts contre l’inflation ?

Face à l’inflation, pour se protéger, les Français privilégient surtout l’immobilier, à 45 % des Français, devant l’assurance vie à 26 %. Ensuite, on retrouve l’or pour 19 % d’entre eux et la Bourse pour 9 %. 

–       L’immobilier offre l’une des meilleures protections contre l’inflation. Un bailleur peut augmenter les loyers, et à la revente, l’immobilier rapporte plus dans la plupart des cas. L’augmentation des coûts de construction (prix des matériaux) induit également une hausse de la valeur des immeubles déjà bâtis.  

–       L’assurance Vie permet de diversifier son patrimoine facilement entre fonds euro, actions et immobilier.     

–       L’Or  se valorise avec le temps mais ne possède pas de rendement annuel. Il est conseillé d’investir dans des sociétés plutôt que dans les matières premières.

–       La Bourse : difficile d’appréhension pour tous, les actions, notamment sur des entreprises répercutant la hausse des coûts, peuvent être une bonne protection. Pour « jouer » en bourse, il faut être averti ou faire confiance à des professionnels. 

Lien de l’étude : https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-lepargne-barometre-2022-de-lepargne-en-france-et-en-regions/

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Crédit Immobilier : les taux sont en hausse en 2022

Crédit Immobilier : les taux sont en hausse en 2022

Depuis plusieurs mois, les taux des crédits immobiliers étaient historiquement bas, notamment en 2021, avec des chiffres en dessous de 1%. Désormais, la courbe progresse et devrait atteindre des chiffres plus élevés dans les prochains mois.

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Une courbe en progression

Le taux d’intérêt des crédits immobiliers connaît une progression depuis quelques mois. A moins de 1% en septembre 2021,  la tendance est à l’augmentation.

 « Après une hausse des taux très modérée (4 points de base pdb) durant les deux premiers mois de l’année, la progression des taux est nettement plus rapide depuis : + 28 pdb en trois mois, à 1,38% en mai 2022 » explique l’Observatoire Crédit Logement dans sa dernière étude. Une augmentation expliquée par un contexte de tensions financières internationales renforcées depuis le début de la guerre en Ukraine et ses conséquences.

 

Taux moyens (%)

Sur 15ans

Sur 20 ans

Sur 25 ans

Mai 2019

1,28

1,02

1,20

1,42

Décembre 2019

1,11

0,88

1,05

1,31

Mai 2020

1,25

1,07

1,26

1,51

Décembre 2020

1,17

0,97

1,10

1,35

Mai 2021

1,06

0,85

0,98

1,18

Décembre 2021

1,06

0,86

0,99

1,13

Mai 2022

1,38

1,24

1,37

1,49

Quelle durée moyenne d'un prêt pour les Français ?

Les Français souhaitant un prêt privilégient actuellement une durée de 20 à 25 ans. La moyenne exacte étant de 239 mois. C’est la durée de prêt permettant aux foyers d’atténuer le mieux la hausse des prix immobiliers.

En raison de la crise, de la guerre en Ukraine ou encore de la période d’élections en France, le nombre de prêts contractés est en recul. Ce nombre a diminué de -14,5%. Les emprunteurs modestes ont plus de mal à contracter un prêt en raison d’un faible apport personnel. A contrario, la tendance pousse vers les tranches de revenus supérieurs.

Vers une nouvelle hausse cet été ?

Face à l’inflation, la Banque Centrale Européenne va devoir prendre de nouvelles mesures. Dès le mois de juillet, elle va commencer à augmenter ses taux. Pour les experts, le crédit immobilier va revenir à ce qu’on n’avait plus connu depuis 2014, soir entre 2 à 3%. Si pour l’instant, la hausse du taux moyen n’a pas poussé les acquéreurs à réduire leurs ambitions, il est possible que dans les prochains mois ce soit le cas. Le marché immobilier va donc être impacté.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous vous interrogez sur les crédits immobiliers et son impact sur le marché ?  Seul un conseiller spécialisé en gestion du patrimoine saura vous aiguiller et vous conseiller pour bénéficier d’une réduction fiscale avantageuse.

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